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Napoléon III 2 Francs 1868 BB

Etat TTB.
Rare en aussi bon état. Il s'agit de l'année et de l'atelier avec le plus faible tirage pour les 2 francs "tête laurée", derrière la 1866 K avec 437 055 exemplaires.
Au recto les armoiries, la légion d'Honneur et l'aigle sont en très bon état. On notera un choc entre 6 et 8h. Au verso les cheveux, la couronne de lauriers, le bandeau sur l'épaule et la pointe de la moustache sont bien visibles.
Atelier de Strasbourg
9.91g en argent

733 077 exemplaires
Référence Le Franc : 263-9
Référence Gadoury : 527

Disponibilité : En raison d'une augmentation significative du trafic postal et donc des pertes, vols et dégradations, les envois de pièces commandées à partir du 23 décembre reprendront à partir du 6 janvier.

90,00€ TTC

Pour la petite Histoire :

Parlons un peu du "règne" numismatique de Napoléon III qui aura été plutôt chaotique. Nous allons nous concentrer sur les modules de 5 francs pour simplifier. Après un premier modèle de monnaies en 1852 qui comporte 3 versions différentes, une nouvelle version "tête nue" est retenue de 1854 à 1859 et à partir de 1861 une version "tête laurée" sera produite jusqu'en 1870. Or, la production des monnaies interroge car en 1852, 16 141 318 sont produites ce qui est plutot logique et classique pour une prise de pouvoir. Mais ensuite entre 1854 et 1866 inclus il n'y en aura qu'un peu moins de 14 380 000. A titre de comparaison de 1848 à 1851 il y a eu une production de 89 605 271 (Hercule et Cérès inclus). Sous Louis Philippe de 1832 à 1843, soit quasiment la même durée de règne, quasiment 232 500 000 de 5 francs sont produits. Sous le règne de Louis XVIII, là aussi de durée quasi équivalente, quasiment 119 400 000 et pour celui de Napoléon Ier presque 163 millions. Ce n'est qu'en 1867 qu'une production à grande échelle "classique" sera mise en place jusqu'en 1870 avec 48 694 247 exemplaires !
Cela explique la grande complexité pour collectionner des monnaies de Napoléon III. Le marché est innondé de monnaie de 1867 à 1870 et le reste des dates (sauf 1852, 1855, 1856) sont extrèmement difficiles à trouver et encore plus en état correct.